Comment éviter l’émission de composés organiques volatils (COV) avec un poêle à bois ?

Eviter les émissions de COV d'un poêle à bois
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Le poêle à bois est une énergie de plus en plus célèbre, et c’est bien normal. En effet, le poêle présente de nombreux avantages qui ne sont pas offerts par d’autres systèmes de chauffage comme les chaudières à gaz et les cheminées. Il faut noter que le poêle à bois possède une bonne puissance de chauffe. La température grimpe en peu de temps, il y a une diffusion rapide de la chaleur après le début de la combustion.

Et que dire du rendement du poêle qui est trois fois plus important que le rendement d’une cheminée à foyer ouvert ? C’est juste incroyable, mais il y a aussi quelques inconvénients auxquels il faut faire face. Nous pensons notamment à l’émission de composés organiques volatils du poêle à bois. Alors, comment améliorer la qualité de l’air de l’intérieur de votre maison ? Il faudra procéder à un entretien régulier du poêle à bois. Aussi, en fonction du choix du combustible, des granulés et de l’appareil, certaines spécificités doivent être prises en compte. Voici une analyse des COV sur Vert Urbain.

Ce qu’il faut savoir sur les composés organiques volatils (COV) du poêle à bois

Les composés organiques volatils, ou encore COV sont des substances qui sont émises par de nombreux produits dont nous nous servons au quotidien. Et à cause de ces COV, l’air de votre intérieur devient de plus en plus polluée. À tel point que cet air devienne plus pollué que celui qui se trouve à l’extérieur.

Des études réalisées en 2005 montrent que la combustion de bois en foyer domestique est responsable de 21 % des émissions de COV. Mais tout ne concerne pas la qualité de l’air, ces composants peuvent aussi influer sur votre santé. Il est vrai que le bois est une énergie renouvelable qu’il faut privilégier pour le bien de la planète, mais le bois pollue tout de même lors de la combustion. Ceci en fonction notamment de l’appareil choisi, il faut donc bien faire ses choix à tous les niveaux.

Au-delà des composés organiques volatils, La combustion du bois est source de nombreux autres polluants affectant l’atmosphère. On pense notamment au monoxyde de carbone (CO), aux particules fines, aux oxydes d’azote (NOX), et aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Nous pouvons retrouver parmi les systèmes de chauffage à bois les moins polluants, le poêle de masse, la chaudière à bois et le poêle à granulés. Et pour ce qui est de la cheminée à foyer fermé ou ouvert, le poêle à bûches ou l’insert, on les considère comme étant bien plus polluants pour la raison qui suit.

Et si nous parlons davantage de l’émission des composés organiques volatils du poêle à bois, ces composés ont-ils un impact sur l’environnement ? Comme nous l’avons dit plus haut, bien sûr que oui. Mais le poêle à bois dispose d’une fabrication améliorée. Il faut savoir que les anciens poêles pouvaient rejeter jusqu’à 80 grammes de fumée par heure. Ce qui n’est pas le cas des nouveaux appareils qui doivent se soumettre aux normes EPA. Ces appareils produisent 2 à 5 grammes de fumée par heure. Et pour réduire au maximum la présence de COV dans l’air, il faut passer par un excellent entretien du poêle à bois.

Entretenir et contrôler régulier le poêle à bois pour éviter les émissions de COV

Si vous voulez éviter l’émission de composés organiques volatils, vous devez avoir connaissance des normes. Vous devez utiliser votre poêle à bois dans les bonnes pratiques et ne pas négliger son entretien. Pour commencer, il faut que votre installation soit réalisez aux normes. L’accompagnement d’une ventilation adéquate est primordial. En plus d’un entretien adapté, vous devez faire inspection annuelle de votre appareil. Faites venir un professionnel qui s’occupera de faire des vérifications poussées.

Pour éviter les COV, il faut aussi optimiser l’utilisation du bois. Que le bois soit sous forme de granulés ou de bûches, il faut une bonne optimisation dès l’allumage et lors de l’alimentation du poêle. Il est recommandé de brûler le combustible à une température élevée. De cette manière, la combustion sera plus propre et votre poêle va émettre moins de rejets polluants.

Il est aussi conseillé de vérifier si le poêle en question est polluant, servez-vous des odeurs de combustion de bois. D’autres signes interpellent, tels que l’apparition de goudron sur les parois, l’encrassement de la vitre, une quantité trop élevée de braises, et plus encore. Ce sont des signes qui attestent qu’il y a une mauvaise combustion. Mais si au contraire, la vitre est propre et la cendre est grise, cela signifie qu’il y a une bonne combustion et peu d’émissions de particules.

Dernier conseil pour une utilisation en toute sécurité de votre poêle à bois : pensez à renouveler l’air de votre maison. Faites-le régulièrement pour éviter que l’air à l’intérieur ne devienne trop pollué.